Mairie d'Andelat | Le Bourg - 15100 ANDELAT | 04 71 60 04 08 | mairie-andelat[@]wanadoo.fr

Origine du nom Andelat

L'origine du nom de sa commune est toujours un sujet de curiosité et fait l'objet, parfois, de plusieurs interprétations et c'est le cas pour "ANDELAT"

 

1ère version


Audelat devrait son nom à la rivière "l'Ande", ancienne appellation du "Lander", qui dérivant des marais de Valuejols, baigne Roffiac, arrose Andelat et touche Saint Flour.

Certains écrits parlent du village "Au delà de l'Ande"?

 

2nde version


Andelat représente l'héritière de l'ancienne "Andellacum gallo-romain". Ce nom désignait le domaine du Gaulois Andellus, que l'on nommait indifféremement villa Andelli ou Andellacum.

Ce que les romains appelaient villa constituait en fait un ensemble de bâtiments se dressant au centre du "fundus" immense exploitation agricole couvrant parfois une centaine d'hectares, utilisés pour la culture et l'élevage.

Les villas étaient toujours isolées, contrairement au hameau gaulois qui regroupait plusieurs fermes.

Elles étaient généralement installées prés d'une route et d'un point d'eau, à flanc de coteau, pour permettre au maître de surveiller de domaine.

La villa était divisée en deux groupes de constructions, la pars urbana (habitation) avec la maison du maître et la pars rustica ou agraria où se dressaient les bâtiments agricoles (forges, remises).

Les ouvriers logeaient dans les habitations séparées dont la réunion donnera naissance à un village ; celui ci prendra souvent le nom de domaine.

Il est aisé d'indentifier ces anciennes villas car leurs noms modernes se terminent souvent en : "ac" ou "an" dans les pays de langue d'oc; "at" dans le centre de la France.

 

3ème version


Andelat vient du radical celte Ande que l'on retrouve dans de nombreux noms de communes françaises, tel qu'ANDER en Cote d'Armor, bourg breton situé sur plateau au pied duquel coule la rivière Le Gouessant.

Histoire du Bailage au Bourg d'Andelat

------------------------------------------------------

ANDELAT avait été choisi par le roi Jean pour être depuis 1360, le siège du Baillage des Montagnes d'Auvergne.

Il connaissait l'appel des juridictions particulière et ressortissait lui-même de la chénéchaussée de Riom.

Les magistrats trouvant que ce village était vraiment indigne de leur fonctions, rendirent le siège ambulant, en tenant les audiences tantôt dans une salle louée à Chaudes Aigues et à Roffiac, tantôt au chateau royal de Bredons.

Le siège a été transféré par François 1er en 1491 à Murat (Cantal), sans être réuni à son bailliage et en conservant son nom de bailliage d'ANDELAT.